Des réserves de gaz de houille sous Paris
Des experts ont réalisé une nouvelle coupe géologique du Bassin parisien qui s’étend des Vosges en traversant la Lorraine, La Champagne, L’Ile-De-France vers la Normandie. Celle-ci a dévoilé la présence de réserves potentielles en gaz naturel et en eau. Cela a aussi révélé la présence probable de très anciens volcans. Cela a été révélé mercredi par l’AGBP après la réalisation d’une nouvelle coupe. Les dernières coupes ont été effectuées, il y a de cela 30 ans.
Les causes
Le Bassin parisien est doté d’une structure particulière. En effet, il admet la forme d’une cuvette qui favorise l’entassement des sédiments. Ces derniers y ont pris place depuis cela 250 millions d’années. Cette nouvelle coupe résulte des résultats des techniques modernes en imagerie comme l’échographie du sol. Quoi qu’il en soit l’ancienne coupe n’est pas remise en cause. En revanche, des précisions sont nécessaires. En effet, ce bassin contiendrait du gaz de houille. Cela n’est pas une surprise, car les habitants de cette région étaient basés sur l’exploitation du charbon notamment vers la fin du 19ème siècle. Par ailleurs, on retrouve aussi d’anciens volcans fossilisés sous le plateau de la Lorraine. Son âge est évalué à près de 250 millions d’années.
Une grande réserve d’eau
Avec la richesse du Bassin parisien en eau potable de très bonne qualité, la génération future n’a plus de souci à avoir en matière de réserve en eau. Le plus extraordinaire c’est que cette réserve se trouve à seulement 500 m en dessous du sol sous Paris. En cas de détérioration des réserves d’eau actuelle, les réserves du Bassin parisien sont donc facilement accessibles.
Par conséquent, le sol parisien est une source d’énergie géothermique. Cette potentielle figure parmi les arguments avancés pour éviter la réalisation du projet de stockage géologique des déchets radioactifs de Bure.